vendredi 6 février 2009

ROCKY

Philadelphie en décembre 1975, entre quatre et cinq heures du matin. Froid humide, ambiance déprimante. La ville gît dans un clair-obscur électrique et dort. Pas un chat dans la rue. Un garçon passe à toute vitesse en camionnette et livre des journaux. Derrière lui, Rocky apparaît : un type massif au visage large, un peu triste. Il court dans les rues, expire des nuages de vapeur blanche. Il porte une tenue de jogging déformée, un bonnet de laine, et ses Converse ont vu des jours meilleurs. Il a l'allure de ceux qui viennent de tout en bas.

Rocky Balboa (Sylvester Stallone), boxeur de troisième classe, a exactement 6 semaine pour se préparer avant de monter sur le ring face à Apollo Creed (Carl Weathers), le champion du monde catégorie poids lourds. Ce match, sans enjeu particulier sinon de fêter le bicentenaire de la nation, Rocky va le prendre très au sérieux contrairement à Apollo.

Cette histoire, c'est un peu celle du rêve amériacin. Ce film eut un impact considérable et Sylvester Stallone démontra au monde entier qu'il était temps de croire à nouveau au vieux de réussite individuelle. Une critique de l'époque disait : "Dans l'histoire du cinéma, il est sûr que Rocky fera un jour partie des films clés, car il est le film positif par excellence "

3 oscars vinrent récompensés ce chef-d'oeuvre en 1977 (dont ceux du meilleur film et du meilleur réalisateur)

En bonus, la fameuse séquence de l'entrainement de Rocky. Culte.
A noter, la très belle musique de Bill Conti.


ENNIO MORRICONE

Compositeur hors-pair, Ennio Morricone est à la musique de film, ce que Sergio Leone est à la réalisation. Un maître incontestable.


Justement, C'est pour Sergio Leone qu'Ennio Morricone a composé ses plus belles mélodies. Résumé l'ensemble de son oeuvre sur un blog serait beaucoup trop réducteur. Alors, comme des sons valent mieux qu'un long discours, je vous laisse écouter quelques uns de ses plus beaux morceaux.

Encore merci Monsieur Morricone.


Il était une fois dans l'ouest (1969)



Mon nom est personne (1973)



The Mission (1986)



Il était une fois en Amerique (1984)



Le bon, la brute et le truand (1966) - La scène finale (Le duel à trois hommes !)

lundi 12 janvier 2009

QUAND HARRY RENCONTRE SALLY

Comment une amitié chaotique finit par céder le pas sur une histoire d'amour où un homme et une femme comprennent enfin qu'ils étaient faits l'un pour l'autre depuis le début.

Sans doute, le film romantique de référence de toute une génération, celle des années 80. L'histoire est relativement simple, mais là n'est pas le principal attrait de ce film. Harry Burns (Billy Cristal) et Sally Albright (Meg Ryan) alors étudiants, se rencontrent à Chicago pour se rendre ensemble à New York et c'est alors le début d'un tourbillon d'humour et de tendresse, de chamailleries et de repliques senties, de retrouvailles et de nouveaux départs. Rob Reiner, a concocté là un film très piquant sur la question, ô combien complexe, de l'amitié entre hommes et femmes.
Pour ce dragueur invétéré et dépressif patenté qu'est harry, la réponse est implacable : c'est impossible ! Sally se révèle, elle, une héroïne attendrissante sans cesse déçue par les hommes, mais toujours optimiste et authentique dans sa conception de l'amour, fidèle jusqu'au bout. Personnalités opposées et complémentaires, Harry et Sally apprendront à s'aimer dans un New-York de tous les possibles.
Véritable fiasco au départ - la scène du covoiturage est un régal -, leur relation évolue au fil des années entre brouille et bouderies, colère et indifférence feinte. Du "je t'aime pas, moi aussi", on passe au "je t'aime, moi non plus", avec des dialogues caustiques et enlevés. Voici une comédie savoureuse et intelligente !
A savoir : Dans le scénario original, Harry et Sally ont une juste une conversation sur la manière qu'ont les femmes de simuler l'orgasme. En réalité, c'est Meg Ryan qui a eu cette idée et qui a pensé à interpréter cette simulation dans un restaurant, en improvisation totale !

En bonus, la scène culte du film. Savourez les dialogues !

QUAND HARRY RENCONTRE SALLY - Extrait



Scène mémorable dans la voiture au début du film. Dialogues savoureux et répliques cultes !

mercredi 7 janvier 2009

ARIZONA DREAM - Bande annonce & Clip

Bande-annonce du film Arizona Dream, réalisé en 1993 par Emir Kusturica.

CLIP "In the Death Car" d'Iggy Pop/Goran Bregovic - Bande Originale Arizona Dream

mardi 6 janvier 2009

Je suis timide mais je me soigne - Extrait

Moment culte du film "Je suis timide mais je me soigne" avec Pierre Richard et Aldo Maccione

lundi 5 janvier 2009

BATMAN LE DEFI - Extrait



Batman : Le défi - Ouverture (sur une musique de Danny Elfman)

La meilleure scène d'ouverture de l'oeuvre de Burton et sans nul doute la meilleure bande-son écrite par Danny Elfman. C'est un véritable clin d'oeil biblique auxquel nous assistons : le voyage du berçeau dans les égouts nous rappelle celui de Moïse dans les textes de l'ancien testament. Les choeurs sont magnifiques, les notes sont graves, l'ensemble est épique et ténébreux ! Et l'apparition du thème de Batman (vers les 3'05) fait littéralement trembler l'écran. Magique et inoubliable !