Philadelphie en décembre 1975, entre quatre et cinq heures du matin. Froid humide, ambiance déprimante. La ville gît dans un clair-obscur électrique et dort. Pas un chat dans la rue. Un garçon passe à toute vitesse en camionnette et livre des journaux. Derrière lui, Rocky apparaît : un type massif au visage large, un peu triste. Il court dans les rues, expire des nuages de vapeur blanche. Il porte une tenue de jogging déformée, un bonnet de laine, et ses Converse ont vu des jours meilleurs. Il a l'allure de ceux qui viennent de tout en bas.Rocky Balboa (Sylvester Stallone), boxeur de troisième classe, a exactement 6 semaine pour se préparer avant de monter sur le ring face à Apollo Creed (Carl Weathers), le champion du monde catégorie poids lourds. Ce match, sans enjeu particulier sinon de fêter le bicentenaire de la nation, Rocky va le prendre très au sérieux contrairement à Apollo.
Cette histoire, c'est un peu celle du rêve amériacin. Ce film eut un impact considérable et Sylvester Stallone démontra au monde entier qu'il était temps de croire à nouveau au vieux de réussite individuelle. Une critique de l'époque disait : "Dans l'histoire du cinéma, il est sûr que Rocky fera un jour partie des films clés, car il est le film positif par excellence "
3 oscars vinrent récompensés ce chef-d'oeuvre en 1977 (dont ceux du meilleur film et du meilleur réalisateur)
En bonus, la fameuse séquence de l'entrainement de Rocky. Culte.
A noter, la très belle musique de Bill Conti.
